Effets attendus du changement climatique

  • Réchauffement de l’atmosphère
  • Réchauffement des océans
  • Modification des précipitations
  • Intensification des tempêtes
  • Fonte des glaces

 

Conséquences possibles

  • Sécheresses et canicules
  • Modification de la pluviométrie
  • Baisse des ressources en eau disponibles
  • Évolution du fonctionnement hydrologique des masses d’eau
  • Érosion des sols
  • Perturbation des cycles de croissance
  • Modification des répartitions d’espèces
  • Disparition d’habitats et espèces
  • Perte de services écosystémiques
  • Apparition d’espèces invasives
  • Érosion et salinisation des sols
  • Inondation / submersion marine
  • Stratification des masses d’eau /Anoxie
  • Eutrophisation/ Pollutions, blooms toxiques
  • Augmentation des profondeurs d’eaux

 

Quelles questions se poser ?

 

Connaissances et sensibilisation

Certains cours d’eau et nappes phréatiques sont-ils vulnérables aux effets du changement climatique (ex. assèchement, débits, eutrophisation, salinisation) ? Sont-ils suivis (ex. cartographie, réseau de référence piézométrique, débits, salinité, pH, T°C, oxygène dissous, micro-plastiques) ?
Quelles en sont les implications sur le fonctionnement hydrologique des cours d’eau (ex. allongement de la période d’étiage) ?
Quelles sont les implications pour la faune et la flore des cours d’eau (ex. circulation des espèces, manque d’oxygène) ?
Des actions sont-elles mises en oeuvre pour préserver et économiser l’eau (ex. sensibiliser aux économies d’eau, développer des filières économes en eau, limiter l’imperméabilisation des sols pour favoriser l’infiltration des eaux superficielles, optimiser le stockage de l’eau) ?

 

La qualité de l’eau

Les données de suivi de la qualité de l’eau sont-elles accessibles ?
Les stations d’épuration sont-elles adaptées pour faire face à l’infiltration d’eau salée dans les nappes phréatiques (ex. bromates polluants lors de l’ionisation de l’eau à potabiliser) ?
Existe t-il des actions de reconquête de la qualité de l’eau (ex. contrat de bassin versant) ? Si oui, lesquelles ? Des actions complémentaires peuvent-elles être mises en place pour améliorer la qualité de l’eau (renaturation des cours d’eau, préservation des continuités écologiques) ? Quels sont les coûts et les bénéfices liés à ces actions ?
Faut-il reboiser les berges des cours d’eau pour limiter l’augmentation de la température des eaux ?

 

Les variations de quantité d’eau

L’économie et l’attractivité du territoire sont-elles fragilisées par le modification des quantités d’eau disponible (ex. capacité d’accueil du territoire, prix de l’eau) ?
Les variations de quantité d’eau peuvent-elles impacter des activités (ex. agriculture en cas de sécheresse, la pisciculture, la pêche, le tourisme…)? Si oui, lesquelles et dans quelles mesures ?
Quels sont les impacts sociaux liés au partage de l’eau entre les différents usagers ?
Faut-il limiter l’usage de l’eau en période de sécheresse ?
Faut-il créer des réservoirs d’eau pour faire face aux épisodes de sécheresse (ex. retenues collinaires) ?
Faut-il améliorer la maintenance et l’entretien des réseaux de distribution d’eau pour limiter les pertes ?
Faut-il mettre en place des réservoirs de récupération des eaux de pluies ?
Est-il possible de recycler les eaux usées et eaux grises pour d’autres usages (ex. arrosage, nettoyage des rues…) ?
Faut-il instaurer des normes dans les constructions nouvelles pour améliorer les économies d’eau (ex. compteurs, mitigeurs) ?
Est-il nécessaire de trouver de nouveaux captages souterrains, ou de recréer des retenues d’eau douce ? Si oui, la réglementation le permet-elle (loi sur l’eau, protection de l’environnement…) ?

 

Les risques d’inondation et de submersion

Existe t-il un système de prévention ou d’alerte de la population ?
Les moyens de protection à disposition sont-ils suffisants (ex. gestion des dunes, zones tampons, digues, bassins d’orage) ?
Quelles actions peut-on mettre en œuvre pour éviter le risque d’inondation (ex. renaturation des cours d’eau, évitement d’obstacles, création de jardins d’eau pour jouer un rôle tampon) ? Quels sont les coûts et les bénéfices liés à ces actions ? Quel est l’impact paysager et écologique de ces actions ?
L’organisation des secours est-elle optimale ? Faut-il créer un plan communal de sauvegarde (PCS) ?
Les zones humides et les cours d’eau du territoire sont-ils correctement entretenus pour jouer leur rôle de tampon lors des fortes précipitations ?
Les réseaux d’évacuation des eaux sont-ils correctement dimensionnés pour faire face en cas d’inondation, de submersion et/ou de fortes précipitations ?
Est-il nécessaire/envisageable de réaliser des lâchers d’eau par des barrages en cas de trop fortes précipitations ?
Les fortes précipitations peuvent-elles entraîner une érosion des sols ? Si oui, où ? Quels sont les enjeux ?
Retrouvez des initiatives d’adaptation dont vous pourrez vous inspirer dans les rubriques « Retours d’expériences » et « En savoir plus« .

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