• Le Sommet de la Terre organisé à Rio de Janeiro au Brésil en 1992 a conduit à la proclamation de la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC) aussi appelée « Convention de Rio ». Les pays ayant ratifié cette convention se réunissent chaque année lors de la conférence des Parties ou COP. La 1ère COP s’est tenue en 1995 à Berlin (Allemagne) et la 21ème à Paris (France) en 2015. L’article 2 de la convention mentionne la nécessité de :

 

Stabiliser les concentrations des gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation dangereuse du système climatique. Il conviendra d’atteindre ce niveau dans un délai convenable pour que les écosystèmes puissent s’adapter naturellement aux changements, que la production alimentaire ne soit pas menacée et que le développement économique puisse se poursuivre d’une manière durable.

 

 

 

  • Le protocole de Kyoto en 2005

Adopté en 1997 il est en vigueur depuis 2005, il s’agit du premier traité international sur le climat ayant réunit 191 pays engagés à réduire de 5 % leurs émissions de GES pour 2012 par rapport à 1990. Le protocole s’est achevé fin 2012.

 

  • La Conférence de Copenhague aux Pays-Bas en 2009 (COP 15)

Cette conférence avait pour but de prolonger la dynamique de Kyoto, mais elle n’a pas permis d’aboutir à sa prolongation. La nécessité de limiter le réchauffement planétaire à 2°C par rapport à l’ère préindustrielle a été mentionnée sans toutefois parvenir à des engagements chiffrés de réduction des émissions de GES. Les États présents ont également reconnu la nécessité d’une aide annuelle en faveur des pays en développement de 100 milliards de dollars dès 2020 pour garantir la réduction des émissions de GES et l’adaptation de ces pays.

 

  • L’accord du sommet de Cancun en 2010 au Mexique (COP 16)

Cet accord prévoit la création d’un fonds vert pour soutenir l’adaptation des pays en développement, ainsi qu’une série de mécanismes financiers pour lutter contre le réchauffement climatique et promouvoir l’adaptation à ses effets. Il mentionne la création d’un Comité de l’adaptation au changement climatique chargé de coordonner les politiques nationales d’adaptation et d’aider les pays les plus pauvres à accéder à l’eau douce et potable, à un meilleur système de santé et une sécurité alimentaire.

 

  • La conférence de Durban en 2011 en Afrique du Sud (COP 17)

Cette conférence a réunit pour la première fois tous les pays dans la lutte contre le réchauffement climatique, notamment les gros contributeurs comme la Chine, l’Inde et les États-Unis. La prolongation du protocole de Kyoto a été décidée, sans s’accorder sur sa durée de 5 ou 8 ans. Le Canada, la Russie, l’Australie et le Japon ont refusé cette prolongation.

 

  • La conférence de Paris en 2015 en France (COP 21)

La COP 21 a abouti à la signature d’un traité, avec des dispositions juridiquement contraignantes, par 195 pays. Ces pays se sont engagés à élaborer leurs contributions nationales de réduction de leurs émissions afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, bien que cela paraisse déjà hors d’atteinte. Cette conférence a abouti à la rédaction de deux textes de portée internationale : La décision de la COP 21 et l’Accord de Paris qui lui est annexé. La « décision » demande aux pays développés de constituer une feuille de route pour constituer un niveau de financement annuel de 100 milliards de dollars à partir de 2020.

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