Effets attendus du changement climatique

  • Réchauffement de l’atmosphère
  • Réchauffement des océans
  • Modification des précipitations
  • Intensification des tempêtes
  • Fonte des glaces

 

Conséquences possibles

  • Modification de la pluviométrie
  • Vents violents
  • Érosion
  • Inondation / submersion marine
  • Dégâts matériels et humains

 

Quelles questions se poser ?

 

Connaissance des aléas

A t-on une bonne connaissance des évènements passés (ex. tempêtes, évolution du trait de côte) ?
Existe t-il des points de mesure de hauteur d’eau en temps réel sur le territoire (ex. mesure de la houle) ?
Existe t-il des points de suivi de l’érosion sur le territoire ? Si oui par qui sont-ils réalisés et avec quelle périodicité ?
Faut-il renforcer les réseaux de suivi existants ? Si oui, de quelle manière (ex. nouveaux sites, techniques, paramètres) ?

 

Sensibilisation des habitants

La population est-elle sensibilisée aux risques côtiers ? Est-ce qu’il existe une culture du risque ? Si non, quelles actions peuvent être mises en place pour sensibiliser et préparer les habitants (ex. repères de hauteurs d’eau, réunions publiques, élaboration d’un plan communal de sauvegarde (PCS)) ?

 

Connaissance des enjeux

Quels sont les espaces littoraux vulnérables à l’érosion côtière et/ou aux submersions marines ?
Quels dégâts ont déjà été occasionnés par le passé (ex. pollution, destruction d’infrastructures, blessés, décès) ?
Quels sont les enjeux actuels et futurs (ex. maisons menacées, infrastructures, activités, espaces naturels…) ?
Les structures sensibles sont-elles connues et cartographiées (crèches, établissements scolaires, structures d’accueil de personnes à mobilité réduite, maisons de retraite, hôpitaux, centres pénitentiaires, caserne de pompiers, gendarmerie…) ?
Les espaces menacés sont-ils adaptés pour faire face aux risques (ex. maison avec étage et fenêtres de toit) ?

 

Protection du littoral

Qui est responsable et/ou gestionnaire de ces espaces vulnérables aux risques côtiers du territoire ?
Ces espaces sont-ils déjà protégés ? Si oui, comment, à quel prix, avec quels résultats ?
Ces protections sont-elles adaptées et suffisantes ? Sont-elles suivies ? Avec quelle périodicité ?
Ces protections ont-elles des effets contraires (ex. accentuation de l’érosion à proximité des enrochements) ?
Faut-il envisager de consolider ou de créer de nouvelles protections contre l’érosion et/ou les submersions marines ? Si oui, quelles sont les techniques possibles ? Leurs coûts ? Leurs impacts sur les paysages et la biodiversité ?
L’imperméabilisation des sols favorise t-elle le risque d’inondation/submersion ? Si oui, comment peut-on limiter cette imperméabilisation (ex. création d’espaces végétalisés, reprofilage des cours d’eau…) ?
Est-il nécessaire d’améliorer les équipements permettant de faciliter la collecte, l’écoulement, et l’évacuation du surplus d’eau lors d’évènements pluvieux intenses (ex. présence de bassins d’orage, zones tampons comme les marais, systèmes de drainage) ?
La gestion des parkings proches du littoral permet-elle de limiter les flux et le piétinement ? Les parkings concernés par l’érosion et la submersion marine peuvent-ils être reculés ?

 

En cas de relocalisation

Est-il nécessaire d’envisager la relocalisation des biens et habitations vulnérables vers l’arrière-littoral ? Si oui, veuillez vous rapporter aux questions des fiches « habitats denses » et « habitats diffus ».
Retrouvez des initiatives d’adaptation dont vous pourrez vous inspirer dans les rubriques « Retours d’expériences » et « En savoir plus« .

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