Quels sont les chantiers conchylicoles vulnérables à l’érosion et/ou à la submersion marine ?

Quels sont les risques encourus (destruction des infrastructures, du matériel, des réseaux d’assainissement, pollution de l’eau, déclassement de zones de production entraînant des fermetures et des arrêts de commercialisation des coquillages, etc.) ?

Quelle est la fréquence des dommages observés et leurs coûts ?

Quels sont les mécanismes d’assurance existants en cas de dégâts des chantiers conchylicoles liés à l’érosion et/ou à la submersion marine ?

Quels choix sont à privilégier sur le long-terme du point de vue social, économique et environnemental :

Rehaussement des chantiers, des machines et des bassins insubmersibles et mise en place de cuves de rétention en cas de débordements d’hydrocarbures etc. ?

Relocalisation des chantiers dans des hameaux conchylicoles dans des zones arrière-littorales libres et sécurisées ? A quel coût ? Est-il possible de mutualiser des infrastructures et/ou du matériel entre professionnels ? Comment acheminer l’eau de mer en arrière littoral ? Qui s’occupe de la remise à l’état naturel des anciens sites conchylicoles ? Comment faciliter la cohabitation entre les nouveaux hameaux conchylicoles et la population ?

Face à l’élévation du niveau de la mer, les professionnels sont-ils en capacité d’adapter leurs chantiers et au besoin leurs pratiques d’élevage (ex : passage de l’estran en eau profonde, achat de pontons et grues nécessaires à l’élevage en eau profonde, etc.) ?

Face à l’augmentation de la température de l’eau et/ou à son acidification, les professionnels ont-ils la nécessité de modifier leurs techniques d’élevage (espèces, cycle de production, etc.) ? Cela est-il possible d’un point de vue technologique (ex. reproduction et élevage du naissain dans des eaux enrichies en bicarbonate) et économique ?